Des populations plus exposées

Enfants, jeunes, femmes enceintes/foetus

Si le principe de précaution doit être appliqué en matière de rayonnement des téléphones portables (et c'est ce que nous recommandons), certaines populations doivent être protégées en premier lieu.

Les enfants et les adolescents sont généralement plus vulnérables aux « agents » présents dans l’environnement.

Pour ne courir aucun risque vis à vis des foetus, les femmes enceintes doivent aussi être protégées au maximum.

Enfants et jeunes

En ce qui concerne les enfants et les jeunes, tout d'abord et par définition, ils seront dès leur jeune âge exposés aux ondes de leur téléphone mobile.

Selon G.Laffont dans son livre "Ces ondes qui nous transpercent" : "un enfant n'a pas terminé sa croissance, sa tête est plus petite et fait caisse de résonance, sa boîte crânienne est beaucoup moins épaisse. Le cerveau est donc davantage exposé aux micro-ondes qui pénètrent plus profondément. Ses organes ne sont pas encore complétement formés, notamment sa barrière hémato-encéphalique"

                      

L'étude BioInitiative conclut que les ondes électromagnétiques pourraient être dangereuse pour le fœtus, elles altèreraient le développement cérébral des fœtus et des nouveau-nés. De nombreux scientifiques français préconisent également que l’exposition aux ondes des téléphones portables soit réduite pour les femmes enceintes.

Nous rappelons que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) avait classé en mai 2011, toutes les ondes radiofréquences comme « peut-être cancérogènes », soit en troisième position sur une échelle de cinq.

Une étude Danoise intitulée Cell phone use and behavioural problems in young children a comme son nom l'indique étudié les liens entre problèmes comportementaux d'enfants et exposition de la mère aux ondes des téléphones portables.

Les résultats de cette étude montrerait que l'exposition aux téléphones portables in utero et après la naissance accroît de 50 % le risque de développer des problèmes de comportements à l'âge de 7 ans ; ce sur-risque est réduit à 40 % pour les enfants exposés uniquement in utero et à 20 % pour ceux exposés uniquement en post-natal.

Lire un article très intéressant commentant cette étude sur Doctissimo.