Des Académies scientifiques prennent position : réduire l’exposition aux ondes des antennes-relais n’est pas justifié scientifiquement
Textes issus du site de l'Académie Nationale de Médecine
L'Académie Nationale de Médecine, l’Académie des Sciences et l'Académie des Technologies ont créé un groupe de travail afin de s'exprimer sur la dangerosité potentielle des antennes-relais et réagir devant l'étude BioInitiative.
Les Académies ont rédigé un rapport qui montre tout d’abord que les hypothèses concernant les mécanismes biologiques qui auraient pu être à l’origine d’un effet sanitaire des radiofréquences n’ont pas été confirmées.
Ce rapport met également fin à certaines polémiques en précisant que :
- les antennes-relais n’émettent pas de basses fréquences
- « Le rapport BioInitiative doit donc être lu avec prudence : il revêt des conflits d’intérêts dans plusieurs chapitres, ne correspond pas à une expertise collective, est de qualité inégale selon les chapitres et est écrit sur un registre militant »
- aucune étude ne montre que l’électrohypersensibilité est due aux ondes électromagnétiques.
Les Académies indiquent qu'il est techniquement possible de réduire l’exposition aux antennes-relais en les multipliant (et en réduisant leur zone de couverture). Mais, dans certains cas, le portable augmentera sa puissance d’émission chaque fois que l’on passera d’une zone de couverture à une autre, et l’exposition au téléphone portable est 100 à 100.000 fois plus élevée que celle aux antennes. On risque donc d’augmenter, sans justification, l’exposition des quelque 85% des français qui utilisent un portable.
Lire le rapport complet des Académies
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